LE SABLIER
Le sablier, ce petit instrument de mesure du temps m'a toujours beaucoup plut et fasciné, a tel point qu'une fois adulte j'en ai acheté un et les années passant, ils ont été déclinés en modèles de plus en plus beaux, de formes et de couleurs différentes mais toujours avec le même espace temps.
Plus tard, adolescente je l'ai abandonné préfèrant passer du temps avec mes amies qui pour certaines, faisaient de la musique et qui comptaient le temps avec le métronome, mesure musicale un peu plus bruyant puisqu'il donne le tempo pour un instrument et donc cette gestion de temps peut varier contrairement au sablier.
Au cours des années j'ai acheté plusieurs sabliers, pour leur forme, la couleur du sable et cette fascination est restée présente ne me faisant plus oublier les moments de chagrin mais pour la détente qu'ils pouvaient m'accorder.
Aujourd'hui, je me dis que j'ai peut être toujours pensé que ma vie était à l'image d'un sablier et les années passant, je me demande combien de grains de sable il me reste, me reste t il encore beaucoup de temps ou non alors je regarde mes sabliers et maintenant je m'accroche à mes souvenirs, mes bons souvenirs, je ne veux en aucun cas les oublier.
Et si inconsciemment j'avais acheté tous ces sabliers en me disant que je rallonge mon temps sur cette terre, sentiment idiot, car on ne peut changer l'horloge biologique même avec tous les sabliers de la terre........................
Je ne verrai plus de la même façon les sabliers que j'utilisent pour mes jeux de société, ce n'est pas le sable que je verrai couler mais les larmes de tes années malheureuses.
RépondreSupprimerChouchou
Mais non voyons , il y a toutes les belles années et il y en a plein de belles.
Supprimermais merci de cette charmante attention.
Ben moi, j'étais fasciné par les montres. D'abord celle de mon père, une montre de gousset. Je pouvais la regarder de longues minutes égrener le temps. Jusqu'au moment, où, à force de la remonter, je l'ai cassé. J'ai été très peiné. Des années plus tard, je pensais en hériter, je l'aurais faite réparer, juste pour moi, pour réparer une bêtise d'enfant. Hélas ! C'est l'ainé des garçons qui l'a. Foutus traditions !
RépondreSupprimerMesurer le temps, c'est peut-être simplement une envie, un besoin de le maîtriser. Mais le temps file, malgré les montres et les sabliers.
Bises d'Auvergne
Il me semble que tu avais ecrit un billet sur cette montre gousset,
Supprimeroui le temps qui défile est inéluctable mais à mon age je ne le perds plus à regarder le sable s'ecouler j' essaie de profiter de la moindre minute de peur que celle d'apres soit la derniere.
Je vais un peu loin, la je ne pense pas à ca tout le temps mais ca me poursuit depuis un moment.
Merci d'être toujours aussi fidèle, bises cantalouses.
Je te rassure, même si je pense que mon âge est moins avancé que le tien. Il y a longtemps que je ne regarde plus le temps s'écouler, la trotteuse, trotter. Je me contente de regarder celui qu'il fait :-)
SupprimerC'est en regardant mes enfants me pousser, que je prends conscience que je ne suis plus d'une première jeunesse. Mais je crois que dans ma tête, je n'ai pas l'âge de mes artères.
La fidélité, encore un autre truc sur lequel j'aimerais bien écrire un texte ! Peut-être, si l'inspiration me vient.
Je me doute bien que tu ne regardes pas le temps s'écouler et tu as bien raison, et je ne penses pas non plus avoir l'age de mes artères dans ma têtes ce qui me permet d être aussi frivole dans mes écrits rire.
Supprimercela dit tu es fidèle à mon blog et je t en remercie et je languis de voir ce que tu pourrais ecrire sur ce sujet auquel je vais également réfléchir juste pour voir si nous sommes en adéquation sur notre interpretation du mot.
Un défi ?
Moi, je suis fidèle à votre blog par intermittence. Mais, fidèle par intermittence, c'est un oxymore, et avec un oxymore, je ne peux pas relever le défi de juin. A l'école, j'avais appris que le temps s'écoulait inexorablement . J'aimais beaucoup cet adverbe mais avec un adverbe, impossible de relever ledit défi. Quant aux moments de chagrin, j'espère que vous n'y pensez plus trop souvent.
RépondreSupprimerMme Chapeau.
Je sais bien Mme Chapeau que vous etes fidèle et je ne saurais vous en remercier à sa juste valeur et vos commentaires sont toujours un agréable moment. Inéxorablement voila un bel adverbe sui donne a réfléchir quand aux chagrins si je n y pense plus trop je pense en avoir bientôt un trés gros et je suis certaine que vous en connaissez la raison mais bon la vie est la vie vivons là du mieux possible. merci encore de vos visites
SupprimerMerci pour votre gentille réponse. Profiter des miettes de bonheur qui nous sont offertes, accepter ce que nous ne pouvons pas changer, vivre du mieux possible comme vous l'avez écrit. Courage.
SupprimerMme Chapeau.