RENCONTRE DE LA SIRENE
Nous sommes en janvier et si par chez nous les températures sont agréables il n'en fait pas moins assez froid tout de même et comme je ne suis pas du genre trés courageuse depuis quelques temps, je ne m'aventure pas trop à l'extérieur, aussi lorsque j'ai un moment de vide je colle mon nez au plus prés de mes carreaux et j'observe le va et vient du voisinage.
Je suis à 50m de la plage alors oui je vois pas mal de gens tout de même et mon regad fut attiré pendant plusieurs jours par l'habitant d'une petite maison trés proche que je voyais tous les jours en tenue de plongée, aller ou revenir de la plage tuba à la main....................
Je ne pouvais qu'être admirative devant autant de courage pour continuer, avec autant de ferveur, à pratiquer son loisir préféré.
Cependant, si les premiers jours il semblait heureux et pressé de se mettre à l' eau, les jours passant il semblait moins enjoué, ce que je comprends aisément car malgré la combinaison l'eau devait être glaciale.
Quelques jours plus tard, alors qu'avec ma voisine nous profitions de sortir son chien pour prendre, nous aussi, l'air vivifiant de ce mois de janvier ensoleillé mais froid tout de même, nous avons croisé ce courageux plongeur.
Evidemment, vous connaissez ma curiosité, je ne pus m'empêcher de le féliciter de son courage et de lui demander ce qui le motivait à ce point.
Son récit, nous laissa quelque peu dubitatives et j'ose le dire assez moqueuses......................
En effet, ce monsieur d'un âge certain mais encore trés bel homme et de surcroit la tête sur les épaules, nous raconta ceci .......
au début de l'hiver l'eau, compte tenu d'un été trés chaud, avait encore des températures qui lui permirent de nager assez profond et de redécouvrir des fonds qu'il ne pouvait apprécier autant lorsque les touristes inondaient les plages, aussi avec avec un plaisir décuplé il s'est aventuré dans des profondeurs qu'il n'avait pas eu l'habitude de fréquenter et, au détour d'une de ses sorties il lui sembla
apercevoir un sublime poisson, le lendemain il fut certain de voir une magnifique sirène qui comme lui, venait des abysses pour s'aventurer dans des fonds inconnus.
Pendant quelques jours il retourna au même endroit, il ne la recroisa pas et, même si je parais farfelu nous dit il je suis sûr que c'était véritablement une sirène.
Nous avons échangé encore un moment et l'avons laissé repartir avec ces belles images dans sa tête, mais une fois loin de nous, ma voisine et moi nous sommes nous demandé si ce charmant monsieur qui paraissait serieux n'avait pas été atteint par le mal des profondeurs et s'il n'avait pas confondu un superbe poisson
Je le vois toujours passer , et lorsqu il me voit, derrière ma fenêtre, il me salue, mais son air dépité me conforte dans ma théorie d'un étourdissement passager dû à la profondeur de son périple.
C'est peut-être le capitaine abandonné qui cherche les sirènes aux vent salés...
RépondreSupprimerPlus sérieusement, il faut être téméraire pour faire de la plongée en plein janvier. Lorsque j'allais à la piscine, je trouvais l'eau à 26°, un peu froide pour moi.