QUELLE GALERE
"Mais que suis je venue faire dans cette galère"
Je voulais une belle vie, tranquille sans avoir de comptes a rendre a personne si ce n'est au fisc, c'est déjà pas mal eh bien, il semblerait que je me sois fourvoyée.
Il y a quelques années, lorsqu'on m'a demande quelle voie professionnelle je voulais suivre j'ai décidé d'être professeur de mathématiques, alors j'ai bossé à fond pour pouvoir avoir mon bac avec mention , puis j'ai intégré la fac, avec force de travail et de weeks ends à réviser pendant lesquels mes copines allaient en boite et s'éclataient avec leurs petits copains, j'ai décroché ma licence de mathématiques obtenue également avec mention, puis j'ai continué sur un master MEEF réserve aux metiers de l 'Education nationale et bingo je le réussis.
Mes parents étaient tr"s fiers de moi et m ont offert un superbe voyage, voyage au cours duquel j'ai rencontré Alexandre..........Ah Alexandre, il avait les mots, les sourires, les gestes, je le trouvais beau comme un Dieu et moi qui n'avais pensé qu'aux études jusqu' alors je n'ai pu que succomber comme une oie blanche que j'étais.
Nous avons visité un peu la région, partage la même chambre d'hôtel et un matin plus d'Alexandre, plus de bijoux, plus d'argent l'oiseau s'était envolé certainement vers une autre touriste aussi écervelée que moi, il avait cependant eu la "délicatesse" de me laisser mon billet d'avion de retour......
Me voilà de retour, l' Education nationale me donne des postes de remplacement dans des lycées assez chaud puisque le premier remplacement est celui d'une prof en dépression suite aux comportement de ses élèves, le deuxieme a été agressé par un parent d' élèves et j'avoue que la docile oie blanche commence a se poser des questions sur ce métier.
C'est à ce moment là que je fais la connaissance de Philippe un professeur de physique, charmant au demeurant, qui commence a me faire une cour assidue et quoi de plus naturel de céder à ses avances dans cette ambiance des plus agressive.
Il vient d'un petit village de Corse et ne rêve que d'une chose c'est d'y retourner dès que possible, aussi, lorsque ses parents lui proposent de reprendre le flambeau de leur petit troquet, nous décidons de mettre en suspend nos métiers respectifs, nous avons la chance de pouvoir prendre un congé sabbatique de 18mois, nous n'hésitons pas et nous voilà partis pour la Corse.
Quelle belle région que la corse, quels paysages fabuleux , il est agréable de travailler pour soi dans de si belles conditions tout se passe pour le mieux et l'avenir nous sourit.
Nous sommes installés depuis quelques mois tout "roule" et voilà que la France subit le mouvement des "gilets jaunes" tout le monde s'enflamme comme sur la métropole, puis vient la "Covid", la guerre en Ukraine et maintenant la loi sur les retraites les gens s'agitent, les touristes ne viennent plus mon Philippe est toujours par monts et par vaux et me voilà seule avec mon désespoir.........................
Mais que suis je venue faire dans cette galère?
C'est une question que l'on se pose parfois, quand on se perd un peu... Puis, à force de questions, on se retrouve pour envisager les choses sous un autre angle. En attendant, te voilà rendu à essuyer les verres au fond du café ♫♫♫
RépondreSupprimerLa pauvre, en plus en Corse, ce ne doit pas être marrant d' essuyer les verres de clients qui ne viennent pas en plus................mais oui c'est une question que l ' on se pose. Edith Piaf est immortelle........et toi tu trouves toujours la bonne chanson merci.
SupprimerL'été va venir , il y aura des touristes qui vont venir porter de la joie et de la vie , oui l'hiver est parfois un peu long lorsque l'on est isolé(e) , déjà au printemps les randonneurs seront là pour boire un chocolat chaud .
RépondreSupprimerCe n'était qu'une fiction mais oui les randonneurs, les touristes vont bientôt revenir si les grèves ne perdurent pas jusqu'a l age de la retraite....................
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