EDOUARD / LEONIE (2)

 Berthe Morisot, Port de Ros bras à Riec-sur-Belon : tableau de et peinture  de MorisotBERTHE MORISOT

Edouard, est un quadragénaire qui, depuis quelques années, a monté une petite entreprise de réparation de bateaux de pêche, les pointus comme ils les appelent.

Petit à petit sa notorieté est devenue de plus en plus importante, la qualité de son travail est reconnue dans le département et dans la région toute entière.

Il fait travailler 2 salariés et un apprenti avec lesquels il entretient des liens plus que professionnels, il est présent dans le cadre de leur emploi mais les soutient également lorsque la vie leur fait un cadeau empoisonné et il sait qu'il peut compter sur ses employés-amis pour quelque déboire qu'il aurait.

Ce désir de réussir sa vie professionnelle a, du coup, prit le pas sur sa vie sentimentale, alors oui c'est un homme  "la bagatelle" il connait et en a usé mais modèrement proprement sans faire de promesses qu'il n'aurait voulu tenir  mais  aucune belle histoire de coeur n'était venue le perturber, aucune rencontre ne l'avait chaviré comme Léonie cette belle jeune femme qu'il a croisé un beau jour sur le port et qui hante ses nuits.

Léonie est la fille ainée d'un drapier qui a force de travail a réussi à faire fructifier la vieille entreprise familliale, son épouse tenait une boutique dans laquelle elle vendait les draps et tissus que son époux négociait avec les tisserands de la France entière. Malheureusement la maladie l'emporta une dizaine d'années après la naissance de leur seconde fille Louise cadette de 15ans de Léonie.

Le drapier fit de son mieux pour continuer le négoce des tissus et pour garder la boutique mais le chagrin le fit s affaiblir trés vite, il dut prendre une gouvernante qui s'occupait de Louise encore trop jeune pour se debrouiller seule et Léonie prit , petit à petit,  en mains la responsabilité de la boutique.

Elle se rendit trés vite compte que son papa s'affaiblissait chaque jour davantage et mit, pour un temps sa vie de jeune femme insouciante de côté. 

Lorsque son père se vit partir, il demanda à Léonie de prendre la charge des affaires comme il le lui avait expliqué ces 3 dernières années et lui demanda de bien s'occuper de Louise afin qu'elles aient toutes deux une avenir serein.

C'est ainsi que tous les matins et soirs la gouvernante amenait et retournait chercher Louise à l'école et que Léonie s'autoriser à fermer la boutique à 11h afin de  récupérer sa petite soeur à l'école .

C'était pour elles un plaisir que de longer le port, de voir tous ces pointus alignées les uns à côté des autres et de saluer leurs amies c'est ainsi que toutes les fin de matinées les deux soeurs se rejoignaient devant le petit estaminet de  Mathilde.

 


Commentaires

  1. l'introduction fait déjà saliver. J'attends la suite avec impatience !

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    1. Le soucis c'est que par erreur j ai publié avant d'avoir terminé cette présentation....rire
      le mal étant réparé je te signale que ce billet est la suite de "est ce le commencement" mdr et je vais peut être continuer .........

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    2. Ben, je prend le train en marche !

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    3. Ce n est pas grave l important restera ton avis

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  2. C'est parfait de continuer ! Un univers se dessine ! Une saga familiale…
    je me permets quelque suggestion sur le style pour le peaufiner.
    — Relire, et à chaque fois qu'il y a le verbe être ou avoir, observer s'il peut se remplacer par un verbe actif.
    Souvent l'auxiliaire se montre supprimable : exemple : « Léonie la fille aînée d'un drapier » remplacé par : Léonie, fille aînée d'un drapier.

    — Transformer quand c'est possible les tournures passives en tournures actives. En allégeant la phrase.
    Exemple :
    «Il Il fait travailler 2 salariés et un apprenti avec lesquels il entretient des liens plus que professionnels, il est présent dans le cadre de leur emploi mais les soutient également lorsque la vie leur fait un cadeau empoisonné ( …) »

    Deux salariés et un apprenti travaillent pour lui. Les liens qui les unissent sont plus que professionnels, ils débordent le cadre de leur emploi, Édouard les soutient quand la vie leur fait un cadeau empoisonné ( …)

    «Ce désir de réussir sa vie professionnelle a, du coup, prit le pas sur sa vie sentimentale, »

    Son désir de réussir professionnellement prit le pas sur sa vie sentimentale

    Voilà, ce genre de petites attentions peut rendre la lecture du texte plus fluide.

    Dans mon atelier d'écriture l'animatrice professionnelle disait : je relis le texte et je repère tout ce que je peux supprimer qui n'est pas indispensable même si c'est seulement un mot par-ci par-là.

    Pour moi il n'y a qu'une seule condition de tout cela : avoir du plaisir à le faire !
    Ce ne doit pas être un exercice fastidieux.
    J'espère que mes petites remarques seront profitables. Je crois qu'il y a du potentiel dans ton imaginaire et c'est le principal. Donc je t'encourage à poursuivre.

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    1. Merci Alain pour ces precieux conseils que je vais mettre pratique, il est vrai que j 'ecris a l'instinct sans me relire d'où aussi les fautes d'orthographe..............vilain petit canard je reste mdr

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    2. Écrire à l'instinct, c'est excellent pour le premier jet. Ça libère l'imaginaire, l'inspiration, on se laisse aller à écrire comme ça vient… c'est donc ce qu'il faut faire.
      Ensuite… on a toujours le droit de se relire… et d'améliorer… !
      Avec mes encouragements !

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