SORCIERE

 Il y a fort longtemps, dans la France profonde, naquit une petire fille.

Lors de sa naissance, le père, déçu d'avoir une fille, prit son baluchon et abandonna fille, mère et grand mère, les laissant sans aucune possibilité de survie.

La grand mère qui n'était point trop agée et qui de surcroit était loin d'être sotte décida de prendre les rennes en mains.

Elle avait la connaissance des plantes, herbes et fleurs, que ce soit autant sur le point gustatif que  médicinal aussi expliqua t elle à sa fille Shannen qu 'elle allait parcourir les bois à la quête de ces trésors et, baluchon sur le dos, tous les matins elle partait parcourir les environs pendant que Shannen s'occupait d' Awena son bébé et des corvées de la maison.

Les premières semaines furent difficiles car Kena, la grand mère, ramassait ses plantes et les faisait secher, parfois elle trouvait des baies ce qui leur permettait de se régaler tout en faisant en sorte que Shannen ait du lait pour Awena mais ce n'était pas tous les jours vache grasse et parfois le repas était plus que frugal mais aucune des deux ne se départissait de courage ou d'entrain et bonant malant les jours passaient sans trop d'encombres.

Au bout de quelques semaines Kéna commença, en plus de ses sorties dans les bois, à préparer des onguents; avec les baies qui devenaient moins rares, elle faisait préparer par Shannen des confitures etc......... 

Un jour au cours d'un de ses péribles, elle ramassat des champignons quelle aubaine, les champignons ont des  tas de vertus.

Les paysans du village aussi ceuillaient les champignons et, par un beau matin, au détour d'un chemin elle fit la rencontre d'un voisin éloigné à qui, dans la discussion, elle fit part de sa connaissance de plantes médicinales, cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, car   sa pauvre épouse souffrait de douleurs abdominales depuis plusieurs jours et cela ne passait pas.

Ils se fixèrent un rendez vous et deux jours plus tard Kéna se rendait chez la fameuse voisine.

Aprés quelque discussion Kéna lui fit prendre un peu d'une certaine confiture et lui en laissat afin qu elle en prenne encore deux voir trois fois lui garantissant qu'elle irait mieux.

Le papi qui était près de l'âtre semblait souffrir d'une main elle se permit de lui passer une décoction de sa fabrication.

Elle refusa de se faire payer mais leur dit que si ca allait mieux ils pourraient lui donner des oeufs ou une poule,  enfin ce qui leur irait le mieux,  afin d'améliorer leur quotidien à ses filles et elle même.

Une semaine plus tard le monsieur ravi, revint avec une poule vivante et un peu de pain que sa femme avait cuit.

Tout le monde était content, et le paysan promit de lui envoyer des clients.

Pendant plusieurs semaines, voir années tout continua ainsi les malades affluèrent des environs et tout allait pour le mieux.

Lorsque Awena grandit elle accompagna régulèrement  sa grand mère, elle apprit la science des plantes et petit a petit l'art de les conjuguer entre elles et l'art de reconnaitre les maux qui nécessitent telle ou telle plante.

Aux 19ans d'Awena, Kéna était trés fatiguée et usée par tous ces péribles au bout de quelques temps Kéna disparue à jamais mais Awena  reprit le flambeau.

Mais comme dans toute belle histoire il y a le jaloux qui apparait bien sur, il n'est pas capable, lui, de faire quoi que ce soit mais il est jaloux, évidemment il desire Awena qui prévenue par sa mère Shannen savait qu'il fallait se méfier de ces jeunes vautours qui n en veulent qu'a la virginite des belles demoiselles, aussi refusa t elle régulèrement ses avances.

Et puis un jour, vexé par ces refus et jaloux de la notoriete de Shannen et d'Awena il allat voir le clergé et les dénoncat il comme sorcières .............

Elles eurent beau expliquer que ce n'était en aucun cas de la sorcellerie, qu'elle n'exercaient pas la sorcellerie, qu'elle n'invoquaient aucun être maléfique, la sentance tomba, elle furent brulées sur le bûcher.

Ma réflexion aujourd'hui est la suivante ;

N'est il pas dérangeant qu'on nous ait appris à craindre les sorcières et non ceux qui les ont brûlees vives?


 

Commentaires

  1. Quelle fin effroyable !!! Brulées vive ! Déjà, à voir comment une petite brulure nous fait souffrir !
    Tu as raison, c'est même très dérangeant ! La violence faite aux femmes ne date pas d'hier ...

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  2. Oui triste fin pour toutes ces femmes qui soignaient et qu on accusait de toutes les horreurs possibles.

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