Exprimons nous

 Ma-Citation.com : Apprends à dire ce qui te dérange quand cela te dérange et non lorsque tu n'en peux plus. Ainsi, tu pourras le dire avec des meilleurs mots et non avec tes meilleures offenses.


Pour l'avoir vécu, lorsque  quelqu'un nous blesse par la parole, par un geste inapproprié, par la non reconnaissance de notre travail ou simplement parce qu'il ou elle ne nous voit pas, nous essuyons des moments de tristesse, de déception.

Alors nous nous recroquevillons sur nous même, seul dans notre coin nous nous imaginons dire les mots que l'on aurait du prononcer à ce moment là, avoir la réaction  qui s'imposait et de ce fait au lieu d'être blessé une fois nous en rajoutons une couche en nous en voulant de ne pas avoir réagis. 

On se force à oublier on passe à autre chose et de nouveau la même situation se produit et se reproduit encore et encore. On devient invisible et on se renferme sur nous même.

Et puis, un jour, sans savoir ni pourquoi ni comment, un mot juste un mot provoque une étincelle met le feu aux poudres et suscite en vous une déferlante c'est le tsunami de votre moi intérieur.

Vous vous sentez bien vous avez, enfin,  eu le courage de vous rebiffer, tout ce que vous ressassiez depuis des années est enfin sorti..................vous vous calmez avec ce sentiment de légèreté vous écoutez le silence qui s'est installé autour de vous et l'enclume vous tombe sur les épaules, la personne sur laquelle vous avez vidé votre sac est anéantie ne comprenant pas votre réaction démesurée et vous vous en voulez.

C'est le serpent qui se mord la queue...............

Alors oui je suis en accord complet avec  ce conseil qui me parait trés sage, essayons de dire sur le moment ce que nous ressentons et cela ne pourra que faire du bien a tous, à celui qui nous a blessé et qui le saura et à nous puisque nous ne cumulerons pas nos rancoeurs.

Commentaires

  1. On perçoit très bien ce que tu veux dire. Et beaucoup de gens ont cette expérience de « trop souvent s'effacer ».
    Pour ma part j'ai eu plutôt à apprendre à mettre de l'eau dans mon vin !
    Si on me cherchait, on me trouvait ! Je ne me contentais pas d'exprimer ce qui me dérangeait, je gueulais carrément ! Et j'avais l'art d'alimenter les polémiques, parfois rien que pour le plaisir. Et je dois dire que je savais être machiavélique à souhait…

    Je m'aperçois que j'ai quand même largement changé. Je parle de moi concernant globalement « avant mes 40 ans ». (Enfant je tenais tête à ma mère et c'est elle qui finissait par céder… c'était indispensable à ma survie…)
    Il y a quelques années, virant des tas d'archives, j'ai retrouvé des dossiers où franchement avec le recul je suis étonné de la virulence assassine que je pouvais avoir. Je me disais : « putain ! J'ai osé écrire ça ! »
    C'est pas mieux ! Évidemment ! C'est même peut-être pire…
    merci à tous ceux qui m'ont aidé dans le « travail sur moi ».
    C'est aussi qu'avec l'âge on s'assagit… quoi que… quand je regarde du côté de l'Amérique ces jours-ci…

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    1. Il est vrai que c'est carrément à l'inverse mais aujourd'hui , même si c'est un peu tard, et ce n'est jamais trop tard, j'avance et je m'exprime , j'arrive à dire sans colère ce que je ressens et peut être que ta main tendue je l'ai saisie au passage........ :-)

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    2. Nos manières de réagir sont très souvent liées à une éducation, un milieu social, une culture, une histoire personnelle…
      l'important est d'avancer vers un mode qui soit satisfaisant pour nous-mêmes et qui ne porte pas préjudice aux autres. En ce sens oser dire son point de vue, se confronter, oser sa parole… permet peu à peu de faire l'expérience que « le ciel nous tombe sur la tête »… c'est une bonne manière de progresser.
      On progresse toujours en ayant une « parole vraie » et aussi en acceptant que d'autres aient pour nous également une « parole vraie ». Je n'oublierai pas la première fois où l'on m'a « remis à ma place » avec fermeté mais bienveillance. C'est cela qui a déclenché d'autres possibles chez moi.
      Belle suite pour toi.

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    3. 37 ans de violences conjugales m'ont appris à " m'écraser" on me disait que j'étais inculte, stupide, laide et je le croyais, j'aurais voulu crier et répondre mais ces cris restaient muets, au lieu de cela j'étais frustrée, triste, je pensais, à tort, que ne rien dire effacerait la douleur mais au lieu de cela les non dit tuent à petits feux.
      Si j'ai des merci à dire aujourd'hui , il en est un tout particulier à Gilles qui m'a poussé a ouvrir ce blog et par ce biais à ceux d'entre vous qui par vos commentaires me font un bien fou même si parfois je suis un peu gauche.
      En écrivant cela, la larme est présente, pas de tristesse mais de reconnaissance.
      M E R C I

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    4. Oh ! J'ignorais cet aspect de ton histoire, chère fleurdunil, et comment est né ton blog. Aussi je rends hommage à Gilles que j'ai toujours considéré comme une belle personne. Effectivement, ne rien dire n'efface pas la douleur, puisqu'il faut au contraire « la sortir de soi » c'est-à-dire « l'extérioriser », à savoir la mettre dehors.
      Cette réponse à mon commentaire me touche beaucoup. Alors moi aussi je te dis un grand merci de restaurer ta vie, parce que chacun de nous est précieux pour contribuer à la réussite de « l'être humain » au cœur de chaque personne, le tien, celui de Gilles, le mien et de bien d'autres aussi.
      Merci aussi d'être toi et de le devenir un peu plus chaque jour.

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    5. Comment est né mon blog..............En fait un jour d'ennui au hasard du net j'ai fait la plus jolie rencontre qui soit, Gilles .
      Lorsqu'on est malheureux on a envie de rendre les autres heureux, de part son passé difficile et du mien une trés belle amitié est née.
      Comme je l'ai déjà évoqué je n'ai qu'un fil (génial) que j'ai eu du mal à avoir et je suis devenue maman d'accueil (j'ai élevè plus ou moins longtemps une quarantaine d'enfants qui n'étaient pas les miens) nous avons donc beaucoup échangé sur ce sujet qu'il connait bien. Petit à petit il m'a fait suivre son blog , m'a redonné confiance en moi et m'a suggéré de créer mon propre blog.
      Voilà une belle amitié a porté ses fruits et Fleurdunil est née.

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  2. Avant de filer au boulot... Même dans le principe, qui est sain, il nous faut suivre un autre principe : pour exprimer notre embarras, il faut prendre garde de ne pas embarrasser notre interlocuteur afin d'obtenir l'effet escompté.
    Mais j'y reviens à mon retour du taf...
    PS : C'est aussi ce que j'ai fait avec toi : sans t'embarrasser, je t'ai parlé de ta capacité fort jolie à t'exprimer et à vivre, ce blog étant la preuve concrète...
    ;-)

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  3. Serions nous réciproquement des placebos? merci quoi qu'il en soit.............

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